Parlons de HORSE avec Lou Krieger, vol.14

Plus de mains de départ de Stud - par Lou Krieger pour Pokernews.com

La dernière fois, nous avons parlé de l'importance des mains de départ en Stud, en commençant notre examen par le haut du panier. Vous êtes au sommet de cette montagne quand vous avez reçu un brelan, mais vous ne pouvez pas gagner au Stud en attendant simplement de recevoir un bralan pour agir. Cela n'arrive pas très souvent, dès lors nous aurons à examiner le potentiel d'autres mains de départ.

Les grosses paires

Une grosse paire (10 ou mieux) est généralement jouable et vous aurez tendance à relancer pour rendre le coût de voir une carte supplémentaire trop élévé pour que les mains à tirage restent en jeu. Bien qu'une paire élevée soit favorite contre tout adversaire avec un tirage quinte ou couleur, elle devient un outsider contre deux ou plusieurs tirages.

Quand il s'agit de paires, c'est toujours mieux d'avoir votre paire cachée que d'avoir une de vos cartes exposée. Cela est beaucoup plus trompeur. Si votre adversaire ne peut même pas voir une partie de votre paire il ne peut pas évaluer précisemment la force de votre main.

Si vous vous retrouvez avec une paire visible à la quatrième rue, votre adversaire pourra deviner que vous avez un brelan. Cela mettra sans doute le hola à son agression et limitera le montant que vous pourrez en tirer. Mais si votre paire est cachée et que la quatrième rue vous donne un brelan, votre adversaire n'aura pas la moindre idée de la force de votre main jusqu'à ce que vous l'ayez pris au piège pour une relance ou deux.

Les grosses paires jouent mieux contre un ou deux adversaires et peuvent parfois gagner sans amélioration. Cependant vous espérerez faire au moins deux paires. Si vous êtes contre un ou deux adversaires, vos deux paires seront probablement la main gagnante. Cela dit, un mot d'avertissement est indispensable. Il est extrêmement important de ne pas jouer votre paire contre une paire plus grande à moins que vous possédiez plusieurs cartes vivantes à côté qui sont plus élevées que la paire probable de votre adversaire. Par exemple, si vous avez [J - A] J et la carte visible de votre adversaire est Q, la main la plus probable est une paire de Reines, si il reste dans le coup.

Tant que votre As est en vivant (NdT: non dupliqué par une autre carte visible), vous pouvez continuer à jouer. Après tout, il pourrait ne pas avoir une paire de Reines. Il pourrait avoir une paire de Neuf cachée, auquel cas vous êtes déjà devant. Même si il a les Reines, vous pourriez recevoir un As, ou un autre Valet. Un As vous donne une double paire qui est sans doute plus grosse que la main de votre adversaire, tandis que le brelan de valets vous met fermement en tête.

Même un roi sur la quatrième rue vous aide en offrant une autre façon de faire deux paires plus grandes que votre adversaire. Vous êtes probablement derrière, à ce point, mais vous avez encore un certain nombre de façons de gagner, tant que les cartes dont vous avez besoin sont encore vivantes.

Paires petites et moyennes

Que vous ayez une paire de Deux ou plus n'est presque pas aussi important que de savoir si vos cartes de "kicker" sont plus élevées que les paires possibles de vos adversaire. Si vous détenez des cartes élevées, à côté d'une petite paire, vos chances de gagner sont de fait, une fonction de l'appariement d'une de ces cartes d'accompagnement - et les As battent toujours les Reines , quel que soit le classement de votre deuxième paire.

Vous devrez former une paire avec une de ces cartes hautes pour gagner. Bien qu'une paire d'As ou de Rois peut gagner une main de Stud sans amélioration, en particulier quand elle est jouée en tête à tête, gagner avec une paire de Deux - ou n'importe quelle autre petite paire d'ailleurs - tient du miracle, et ne se produira donc pas très souvent.

Jouer des mains marginales

Que dire a propos des mains de moindre qualité? Devriez-vous vous impliquer dans un pot avec une main comme [7 - J ] K rainbow? Vous avez deux cartes hautes, mais pas de tirage quinte et aucun tirage couleur. Tout ce que vous avez vraiment c'est une occasion bluff si votre roi est le patron, car personne d'autre ne possède une plus grande carte visible. Jouer une main comme cela pour la valeur - non pas pour un coup de bluff - dépend vraiment de la façon dont vous lisez vos adversaires et de l'ordre de parole et des mains sur lesquelles vous pouvez les mettre en fonction de votre observation de leurs normes de mains de départ. Si vous êtes en avance sur un opposant solitaire, vous ne serez pas si loin devant, et en substance ce type de main est essentiellement un tirage pour une paire, qui est un jeu faible, ou une main qui peut paraître bonne si vous recevez un autre atout majeur et que votre adversaire reçoit une brique.

Jouer les tirages

Si vous avez déjà tiré trois cartes de même couleur, ou trois cartes consécutives, votre mission est de voir si vos outs sont vivants. Si les cartes dont vous avez besoin ne sont pas déjà prises, vous pouvez généralement aller de l'avant et prendre une autre carte sur le tas.

Si vous voyez que vos adversaires ont plus de deux cartes de votre couleur, ou trois des cartes qui peuvent faire une suite, vous devriez vous coucher. Tant que vos cartes sont vivantes et que vous pouvez voir une autre carte à peu de frais, prenez donc une autre carte! Vous pourriez avoir de la chance et prendre une quatrième carte de votre couleur, ou vous pourriez faire une paire avec l'une de vos grosses cartes et avoir de nouvelles façons de gagner. Votre couleur pourrait revenir sur les rails si la cinquième carte est assortie, ou vous pourriez améliorer pour un brelan ou une double paire.

L'attrait des mains a tirages c'est qu'elles offrent la promesse d'une amélioration vers de grandes mains. Le joueur aguéri ne se laissera pas si facilement séduire et fera preuve de discipline afin de savoir jeter une main à tirage et d'attendre une meilleure opportunité pour investir son argent.

La clé pour bien jouer les mains à tirage se sont les cartes vivantes. Lorsque les cartes dont vous avez besoin sont vivantes, le jeu en vaut généralement la chandelle. Si trop de vos cartes sont mortes, vos chances de gagner diminuent.

Le Bluff

Les opportunités de bluff sont nombreuses au Stud et elles surviennent généralement en cours de jeu. Avec tant de cartes exposées (NdT: jusqu'à 4 par joueur) il est possible d'utiliser la force de l'affichage, combiné avec une attitude agressive pour peindre le tableau convainquant d'une main très forte.

Vous pouvez même bluffer avec succès sur la troisième rue, avec une seule carte face visible. Cela se produit lorsqu'in adversaire mise le bring-in (NdT: mise forcée de la part du joueur ayant la plus petite carte) et que les joueurs se couchent jusqu'à vous. Un coup d'oeil rapide aux cartes visibles des joueurs restant à parler après vous ne montre rien d'autre que des cartes petites ou moyennes.

Si vous misez, vous avez une bonne chance de forcer l'ensemble de vos adversaires à se coucher. Sauf si l'un d'entre eux a une main très forte, vos adversaires devront envisager la possibilité que vous ayez une paire d'As, et si ils ont une main plus faible que la votre, ils sont loin derrière vous. Un tirage quinte ou couleur pourrait suivre. Si ces mains recoivent des briques sur la quatrième rue, il n'y a vraiment aucun moyen pour eux de les rentabiliser en suivant si vous misez sur le tour suivant.

Nous reparlerons d'autres possibilités de bluff dans le 7 Stud dans des articles ultérieurs. Mais pour l'heure, il s'agit du bluff le plus commun sur la troisième rue.